Territoire, Data-journalisme et engagement citoyen des jeunes

Dervallières et Futuroscope

Posted on avril 24th, 2013

High-res version

 

Après un week-end passé au Futuroscope pour un groupe de jeunes de l’association des Deux Rives, nous organisons des ateliers avec eux. Un travail sur l’image : montage photo, modélisation 3D, etc. Nous laissons libre court à leur imagination pour recréer le quartier des Dervallières.

Dernier atelier pour les jeunes des Deux Rives ce mercredi 24 avril. C’est au tour de Oumaïma, Amel et Ismaël de laisser parler leur imagination pour repenser le quartier. Armés d’appareil photo, nous commençons par une balade dans les Dervallières, ponctuée de prises de vue. Puis c’est à la rédaction du magazine que nous nous retrouvons pour une séance de PAO. Après avoir choisi un lieu du quartier, les jeunes sont invités à y intégrer différents éléments : personnages, attractions du Futuroscope, etc. Pour Ismaël, un contraste entre l’attraction du Futuroscope et le Watteau, qui se retrouvent voisin. Pour ne pas perdre une miette de ce spectacle étonnant, c’est en haut du building qu’il se place. Oumaïma et Amel travaillent en duo pour unir nature et Futuroscope. Sans oublier leurs encadrants des Deux Rives, qui les ont accompagné sur le week-end : Christiane et Adhyb.

 

Planète Dervallières

Posted on avril 15th, 2013

High-res version

Après un week-end passé au Futuroscope pour un groupe de jeunes de l’association des Deux Rives, nous organisons des ateliers avec eux. Un travail sur l’image : montage photo, modélisation 3D, etc. Nous laissons libre court à leur imagination pour recréer le quartier des Dervallières.

Ce mercredi 10 avril, nous continuons les ateliers avec les jeunes de l’association Les Deux Rives. A nouvel atelier, nouvel exercice et nouveaux jeunes : Sihame, Ishak, Ousmane, Adam, Chamseddine et Esranur sont au rendez-vous. Cette fois-ci, les jeunes vont créer une affiche. Inspiration : une affiche du Futuroscope représentant une planète avec diverses attractions du parc. Nous utilisons donc des photos des Dervallières pour réaliser, en premier lieu, un panorama qui pourra se transformer en une mini-planète du quartier. Chaque groupe choisit un lieu, créé sa planète, puis décide du design de son affiche, et pour finir, un titre. Couleurs vives et ambiance girly pour les deux filles de l’après-midi : Sihame et Esranur. Ishak et Ousmane optent pour un quartier plus chaotique avec de la lave au coeur de leur planète. Pour le dernier binôme, Adam et Chamseddine, la nuit prime aux Dervallières.

Le Futuroscope aux Dervallières

Posted on mars 29th, 2013

High-res version

Après un week-end passé au Futuroscope pour un groupe de jeunes de l’association des Deux Rives, nous organisons des ateliers avec eux. Un travail sur l’image : montage photo, modélisation 3D, etc. Nous laissons libre court à leur imagination pour recréer le quartier des Dervallières.

Samedi 23 mars, c’est l’heure du deuxième atelier. Cette fois-ci, nous travaillerons sur du montage photo. Avec Pauline, Cassandra et Hilal, nous commençons par une promenade dans le quartier, pour réaliser des prises de vues de différents lieux des Dervallières. Puis retour au bureau pour 2h de découverte de Photoshop. Le but de l’atelier ? Choisir un lieu du quartier, puis y intégrer différents éléments. Pour chacune, on retrouve des éléments des Dervallières : le stade et l’étang de Nattier-Meissonnier. Toutes ont choisi la verdure du quartier, puis y ont ajouté différents éléments : voitures, autoportraits, toboggans, etc. Et pour raccrocher à leur voyage : des attractions du Futuroscope. Résultat en images.

De la pelouse sur les murs des Dervallières

Posted on mars 25th, 2013

High-res version

Après un week-end passé au Futuroscope pour un groupe de jeunes de l’association des Deux Rives, nous organisons des ateliers avec eux. Un travail sur l’image : montage photo, modélisation 3D, etc. Nous laissons libre court à leur imagination pour recréer le quartier des Dervallières.

Mercredi 20 mars : premier atelier. Sept jeunes sont présents : Fadwa, Lamia, Andréa, Myriam, Maroy, Zakarya, et Tevfik. Première étape : prises de vue dans le quartier. Deuxième étape : travail numérique. À l’aide du logiciel Sketchup, les jeunes sont invités à modéliser un bâtiment du quartier des Dervallières, et à y ajouter diverses textures prises en photo plus tôt dans la journée. Maroy et Fadwa choisissent un des immeubles récemment construit rue Louis Le Nain. Mais au lieu d’une façade orange, c’est de la pelouse qui envahit les murs des Dervallières. Pour Zakarya, Myriam et Lamia, ce sera un immeuble donnant sur la place des Dervallières. Mais pas de béton pour eux, c’est la photo de la doudoune rouge d’un des jeunes qui va transformer cet immeuble en un bâtiment matelassé. Enfin, Tevfik et Andréa se mettent d’accord pour modéliser le grand Watteau, le building du quartier. Un exercice peu évident au vu de la taille du bâtiment. Mais ils se lancent et construisent un Watteau inspiration nature, tout de bois couvert.

En 3 mots, pourquoi ils sont contre l’aéroport de NDDL

Posted on février 20th, 2013

High-res version

Lundi soir, 19h, Place du Pont Morand à Nantes. C’est le rendez-vous que nous nous étions donnés pour rencontrer les opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes afin de recueillir, en (un peu plus de) 3 mots, leurs explications sur leur opposition. 

 

Le temps de prendre le bus et nous y étions. Ils étaient certes peu, mais ils étaient présents, à proximité de la Préfecture, pour défendre leurs idées, armées de leur banderole déroulée au bord de la route, de leurs panneaux et de leurs badges «Non à l’Aéroport». Et nous, nous étions là, équipés d’un enregistreur audio, pour recueillir leurs témoignages. Du temps, ils en ont pris pour nous expliquer du mieux qu’ils le pouvaient pourquoi ils étaient contre la construction de cet aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui fait couler beaucoup d’encre depuis des mois, depuis des années même. Exercice difficile puisqu’on leur avait demandé de résumer leurs arguments en 3 mots. Comme ils nous l’ont chacun rappelé avant chaque enregistrement, 3 mots, ce n’est pas assez pour exprimer les principales idées de leur désaccord à ce projet. Mais au final, après avoir enregistré les quelques 6 personnes présentes à ce rassemblement, il ressort de leurs propos que le futur Aéroport du Grand Ouest est un fiasco écologique, économique et social. Les grands thèmes et les grandes idées y passent. Dans l’ensemble, ils ont réussi à exprimer l’essentiel de leurs idées en un minimum de mots, même s’ils auraient bien voulu continuer toute la soirée. Car des arguments, ils n’en manquent pas…

 

A écouter : micro-trottoir NDDL

 

Photos : Réoccupation de la ZAD le 17 novembre 2012

 

Yoann Compagnon

Les RIDEP en son et en images

Posted on février 8th, 2013

High-res version

Un stage de trois jours à la rédaction du magazine Fragil pour Clara. Un événement : les RIDEP. Photo, son, écriture. C’est via différents supports que Clara nous livre un compte-rendu de cet événement majeur de la ville de Carquefou.

 

Les Rencontres Internationales du DEssin de Presse ouvrent leur 14ème édition ce vendredi 8 février à l’espace culturel de la Fleuriaye à Carquefou. Trois jours de conférences, rencontres entre dessinateurs et public, caricatures du public en live, etc. Après l’exposition La Création du Monde, Clara, en stage à Fragil, est sur le terrain et nous offre une belle galerie photos de cette première journée consacrée au dessin de presse à Carquefou. Cette année, un thème : la mondialisation sous tensions. Pourquoi ? C’est ce que Pierre De Rivoir, directeur de la communication de la ville de Carquefou, organisatrice de l’événement, nous explique dans une courte interview. Également au programme de l’entretien : création de l’événement, historique, déroulement du festival, etc.

 

Interview Pierre de Rivoir

 

A la découverte de la Création du Monde avec Jean Effel

Posted on février 7th, 2013

High-res version

A l’occasion des RIDEP (Rencontres Internationales du DEssin de Presse), Fragil s’est rendu à l’exposition consacrée aux dessins La Création du Monde de Jean Effel, qui se tient à l’espace culturel de la Fleuriaye à Carquefou du 25 Janvier au 10 Février.

 

Les dessins originaux exposés nous emmènent plusieurs ères en arrière, vers la création du monde. La nature se créé sous nos yeux grâce à ces oeuvres. Jean Effel rajoute de l’humour à ses oeuvres. Le dessin Les Révoltés, que l’on découvre en fin de parcours, attire particulièrement notre attention. Par sa couleur rouge, qui  ressort et qui nous évoque directement la colère. Une employée de la Fleuriaye l’interprète : « Tout est en rouge, le corail, même le poisson. La carotte, elle est rouge. Et vous avez les petits anges qui sont là, et ils sont révoltés. Ils se révoltent contre le communisme. Donc ils ne veulent plus travailler ». Dessinateur parisien né en 1908  et décédé en 1982, il était proche du parti communiste et a su faire partager son opinion par le dessin. La Création du Monde a été un véritable succès dans toute sa carrière. Il a aussi publié des dessins et caricatures politiques dans des journaux réputés tel que L’Express, Paris-Soir, Le Canard Enchaîné ou L’os à Moelle. Il a également reçu le prix de Lénine pour la paix en 1968. Aujourd’hui, Jean Effel est considéré comme artiste de la renaissance de la caricature en France.

Clara Guerry

Métamorphose urbaine et humaine

Posted on janvier 23rd, 2013

High-res version

Restructurations sur restructurations, le quartier Dervallières s’ouvre sur la ville mais les habitants perdent leur repères. Logan, un ancien habitant du quartier, nous parle du quartier Dervallières tel qu’il l’a connu et comment il s’est métamorphosé. 

 

Quand on se balade dans le quartier Dervallières, on ne croise pas grand monde dans les rues. Les terrains de sport et aires de jeux sont peu occupés. Même si le quartier n’a pas l’air très vivant, de nombreuses associations créent du lien aux Dervallières. Beaucoup de ces associations ont été créées après les restructurations urbaines effectuées à partir des années 90. Depuis ces travaux, Logan sent que les liens créés par les habitants du quartier à l’époque, ne se construisent plus, c’est juste « éphémère ». En 20 ans, ces travaux ont causé la destruction de 19 immeubles et la perte de la moitié des habitants du quartier. Dans les années 2000, une politique est lancée contre la « ghettoisation ». De nouvelles restructurations suivent celle de la décennie précédente, dans l’optique d’ouvrir encore plus vers la ville. Ces travaux permettent une ouverture vers la ville mais font perdre l’esprit de vie du quartier.

 

« C’était comme une famille »

 

Logan y a vécu jusqu’à 25 ans, il nous en parle tel qu’il le connaissait. A l’époque, il habite à Dervallières Chézine. C’est une cité de 39 immeubles, fermée avec les aires de jeux et les terrains de sport au milieu. Dans le quartier, tout le monde se connait : « Les filles sortent en chemise de nuit et nous en caleçon, on est une famille ». Ces jeunes aiment le quartier, ils ont un sentiment de protection et leur repères : « C’est chez nous ». Ils y passent tout leur temps, le terrain de foot est leur lieu de rendez-vous : « Je pouvais rester de 10 du mat à 5h de la nuit dehors ». Il y a toujours du monde, beaucoup de vie.

 

 

Léo Pozzi

Charleston et éducation aux médias

Posted on janvier 15th, 2013

High-res version

Le Lundi 14 Janvier, Fragil rend visite à l’école primaire du quartier Dervallières. La compagnie Frasques nous demande d’intervenir sur leur projet de création partagée avec des élèves de l’école autour du film Sur un air de Charleston de Jean Renoir. Dans la matinée nous arrivons à l’école pour animer un atelier d’écriture automatique, outil souvent utilisé en communication, mais nous le détournons afin de sensibiliser les jeunes élèves aux médias. 

 

L’exercice est simple : il faut faire la « recette » du bon Charleston, pas de mauvaise réponse, nous laissons libre cours à l’imagination des élèves. Un premier groupe arrive, débordant d’imagination, et nous surprend dans les réponses attendues. Nous assistons à des démonstrations de danse de la part du petit Brandon. Breakdance, Country, danse classique, moonwalk et même beatbox sont au rendez-vous. La sonnerie retentit. Nous proposons aux élèves d’aller en récréation mais ils refusent et veulent continuer l’atelier. Dernière exercice avant de rejoindre leur classe : lecture de quelques uns des textes générés par l’ordinateur. C’est au tour du deuxième groupe de démarrer l’atelier. Les élèves arrivent un à un et se montrent plus calmes. A la présentation de l’exercice, l’enthousiasme se répand dans la salle. Avec ce groupe, le thème de Charleston est plus ancré dans les réponses même si les références au rappeur La Fouine et aux fameuses baskets Air Max reviennent beaucoup. Au fur et à mesure de l’atelier, les élèves laissent parler leur imagination. A la lecture des textes générés, ils sont surpris et s’amusent des résultats.

 

Un robot épatant 

 

L’outil que nous utilisons et que nous détournons est le Content Spinning. Principalement utilisé dans le milieu de la communication et du référencement web, il permet de générer des textes facilement. La méthode consiste à créer un texte de base dans lequel on va rentrer différentes options pour un groupe de mots. Dans le courant surréaliste, le mode de création d’écriture automatique permet aux auteurs d’écrire ce qui leur passe par la tête, sans censure. Dans cette optique, et par le biais du Content Spinning, nous invitons les élèves à s’exprimer librement pour produire du contenu. Cet exercice permet aussi de leur apprendre que des textes peuvent être produits par des robots. L’éducation aux médias est le but de cette intervention, qui complète la démarche menée par Frasques en ateliers de musique, de danse et de dessin.

 

Léo Pozzi

Fragile Territories : surprenant, apaisant, hypnotique

Posted on décembre 21st, 2012

High-res version

Le Lieu Unique nous présente une fois de plus une incroyable exposition : Fragile Territories produit par Robert Henke, du 7 novembre 2012 au 6 janvier 2013. Fusionnant projection de lasers et sons, cette installation nous fait part du remarquable travail fourni. Fragil enquête sur les réactions du public.

 

Après avoir traversé le double rideau noir et avoir pénétré dans cet espace troublant, on plonge tout de suite dans l’univers de cet artiste qui ne laisse pas indifférent. Assis sur des grands poufs allongés, on observe et admire le spectacle. On voit ainsi un grand « circuit de lumière » projeté sur un mur, accompagné de son. De façon régulière, une sorte d’ombre traverse tout le mur. On se retrouve très vite envouté par cette ambiance hypnotique ainsi que par le calme apaisant qui nous fait oublier le temps.

 

Après être enfin sorti, nous nous demandons si nos sensations ont été partagées. Nous commençons donc un micro-trottoir en attendant le public à la sortie. Pour commencer, personne n’avait déjà entendu parler de Robert Henke et avaient connu cette exposition par le biais d’amis ou par simple curiosité pour les « habitués » du Lieu Unique. Nous pouvons constater que malgré les réactions et interprétations plus ou moins différentes, elles rejoignent la même idée. En tous cas, le public a beaucoup apprécié cette installation et aucune critique n’a été remarqué, malgré, d’après certains témoignages, les quelques bruits parasites des personnes entrant dans la salle.


Micro-trottoir Fragile Territories

 

Maëlys Rault