Fragil croise des professionnels que les jeunes n’auraient peut-être pas rencontré ; ou alors à travers la recherche de stage ou d’emploi. Sortir de la logique utilitariste pour provoquer la rencontre sur des espaces de médiation crée de nouvelles possibilités.

Parmi ces jeunes, ce sont bien « les jeunesses » qui s’expriment et pas la jeunesse. Tous ne sont pas « du quartier ». Certains sont éloignés de la vie quotidienne des jeunes dans un quartier. Et, au-delà des codes sociaux et du regard porté sur l’autre, ils éditent ensemble un média, interviewent et photographient dans les quartiers du Breil et des Dervallières. Ce projet souhaite affirmer une valeur forte : dépasser des logiques de production amenant la « circulation circulaire de l’information ». Croiser les regards, les publics et les imaginaires.

C’est donc dans une logique d’ouverture, de liberté et de médiation (plutôt que de médiatisation) que Fragil construit ce projet et son histoire.

Le travail de Fragil, s’inscrit aussi en résonance à ce projet fort de réseau des Fabriques, au sens où il s’agit de faire circuler l’information bien au-delà du grand Watteau ou du 38 Breil, mais bien au travers d’espaces de médiation et de recherche sur des formes expérimentales. Les entrepreneurs ne participent pas à cette rencontre en vue d’un peu de communication gratuite. Aucun n’a cherché la « caution jeune du quartier ». Tous ont voulu provoquer la rencontre avec les jeunes. Et si on parle d’eux, c’est tant mieux.

Pour découvrir le projet Parcours Pro(se), une année de contribution avec une rédaction de jeunes dans les quartiers, c’est ici.