Le journal Ouest-France a consacré un article sur le service civique à partir de l’expérience de Pauline Vermeulen, pendant 9 mois à l’association Fragil pour y développer un projet en lien avec les jeunes et affirmer ses compétences. 

 

Il vise à développer l’engagement citoyen des 16-25 ans.Pauline Vermeulen témoigne de son parcours. Le service civique a été mis en place par Martin Hirsch en 2010. Il remplace le service civil, qui existait depuis 2006. « Les volontaires, comme moi, âgés de moins de 25 ans, doivent s’engager pour une durée de six à douze mois, non renouvelable. Généralement dans le cadre d’une association ou parfois d’une collectivité locale», explique Pauline Vermeulen. Elle arrive pratiquement au terme de son contrat avec le magazine Fragil, webmédia participatif qui initie les jeunes aux techniques journalistiques. « Ce n’est pas une parenthèse dans mon cursus, confie-t-elle. J’ai acquis une première véritable expérience dans le monde du travail. C’est un pont entre les études et la vie professionnelle. » À raison de vingt-quatre heures hebdomadaires, indemnisées 530 € par mois, elle a « affiné » ses choix de métier, écartant sa vocation première pour l’enseignement en faveur d’« un investissement dans le domaine associatif ». Pendant neuf mois, raconte Pauline Vermeulen, « j’ai animé des ateliers avec des ados. Je les accompagnés dans la réalisation d’un projet éditorial paru sur un blog sous la forme d’une gazette ». Titulaire d’une licence d’espagnol et d’arts du spectacle, elle a été assistante dans une école à Madrid. À son retour, elle décide de chercher sa voie dans le secteur de la culture. En attendant de trouver un emploi, elle se tourne vers l’animation périscolaire, tout en faisant du théâtre en espagnol. Elle passe un concours, mais échoue à l’entretien « faute d’expérience ». Lacune qu’elle décide de combler via le service civique. Très motivée, elle s’adresse alors à la fédération des amicales laïques, qui l’oriente vers Fragil. Aujourd’hui, la jeune femme se sent « opérationnelle » et étudie les opportunités de s’engager pour une association afin d’y mettre en pratique ses nouvelles compétences.

 

Voir l’intégralité de l’article paru dans l’édition de Ouest-France, mardi 26 juin 2012.