Territoire, Data-journalisme et engagement citoyen des jeunes

Trois jours de découvertes

Posted on décembre 21st, 2012

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Deux expositions au Lieu Unique, un micro-trottoir, un montage son à réaliser, un papier à écrire. Autant de découvertes pour Maëlys durant ses trois jours de stage au sein du magazine Fragil.

Cette semaine, la rédaction du magazine Fragil accueillait la jeune Maëlys pour trois jours de stage. Élève en classe de 3ème, Maëlys avait participé à quelques ateliers Centre-Vie(s). Sans hésitation, sa mission de la semaine sera de produire un article pour le blog. Originaire de Treillières, Maëlys ne connait pas les quatre coins de Nantes. Et nous apprenons qu’elle n’a jamais mis les pieds au Lieu Unique. Tiens, justement, deux expos ont lieu en ce moment au LU. Leonora Hamill et Eric Pillot, les vainqueurs du prix HSBC ; et Fragile Territories, une surprenante installation de Robert Henke. Dans une démarche de découverte, sa mission est toute trouvée : écrire un article à ce sujet.

Une première après-midi consacrée aux recherches. Maëlys se documente : qu’est-ce que le prix HSBC ? Quel est le parcours de ses deux photographes ? Qui est Robert Henke ? En quoi consiste cette installation ? Une fois le sujet cerné, il faut s’intéresser à la forme. Robert Henke, une installation d’art numérique, lasers et musique électronique. Avec Maëlys, nous nous questionnons sur le ressenti du public une fois immergé au coeur de cette installation. C’est parti pour un micro-trottoir. Appareil photo et enregistreur prêts à être dégainés, nous nous rendons au LU pour interroger le public à la sortie. Une fois l’étape du micro-trottoir effectuée, c’est au montage son qu’il faut s’atteler. Une matinée plus tard, la capsule audio est prête à être publié.

Résultat : un article et un micro-trottoir réalisés par Maëlys

Du junomishi à Bellevue

Posted on décembre 17th, 2012

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Bellevue est un quartier populaire situé entre Nantes et Saint-Herblain. Il est constamment en train d’évoluer et ses habitants ont accès à une trentaine d’associations et un grand nombre de sports. On y trouve également la Maison des Sports qui finance les projets ainsi que le matériel sportif et prête des locaux pour pratiquer. On peut trouver toutes sortes de sports, par exemple le judo avec le club Satori.

Ce club a été créé par deux passionnés de judo. Satori est un terme bouddhiste qui se traduit littéralement par compréhension et qui se réfère à l’éveil spirituel. Andy Chauveau anime les cours pour adultes et est président du club. Emmanuel Gourmelin est enseignant pour enfants et trésorier du club. Il a fait du judo depuis déjà 20 ans et a commencé la pratique du junomichi depuis 13 ans.

C’est cette pratique qui l’a poussé à donner ses propres cours de junomichi dans son club Satori Ce n’est pas un sport très médiatisé contrairement à son grand frère le judo . Le junomichi s’inspire du judo mais présente un tout autre état d’esprit : moins agressif et moins compétitif. Ils ont une règle d’or pour toutes les compétitions : la politesse, le courage, la sincérité, l’honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi, l’amitié.

 

Lucie Delépée

 

Crédits photo :

Bannière : On est plus tranquille sur le bord par pierre.lag sur Flickr

Photo : Bus Bellevue par Anaïs Oger sur Fragil

 

Le stade du quartier Malakoff

Posted on décembre 17th, 2012

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Le stade Malakoff à Nantes a été construit en 1937 par Camille Robida. Durant la guerre, en 1939, le stade était occupé par les Anglais qui sont partis en catimini en 1940, ils étaient installés en dessous des tribunes et sont partis lorsque les allemands se trouvaient à Dunkerque. (Ils avaient abandonné leurs provisions : cigarettes, des bouquins de l’intendance..).

Au début, le stade accueillait principalement des matchs de rugby, ce n’est qu’après la guerre qu’il devint le stade du Football Club de Nantes. Le stade n’était pas équipé d’éclairages pour les matchs en nocturne, celui-ci n’arrivera qu’en 1957. L’enceinte comptait d’abord 14 000 places dont seulement 1200 assises, profitant de la montée du FC Nantes en 1ère division, elle est rénovée et compte ensuite 25 000 places. En Mai 1965, elle est rebaptisée Marcel Saupin en l’hommage au président du club décédé peu avant. En 1984, le FC Nantes part au stade La Beaujoire qui est plus moderne et bénéficie d’un meilleur emplacement.

En Août 2006, le stade Marcel Saupin a été en parti démoli pour l’aménagement d’une résidence hôtelière et d’un institut d’études avancée. Seuls la tribune Nord qui porte le nom d’Oscar Muller (ancien jour du FC Nantes) et la pelouse ont été conservées. Le 11 Novembre 2009, les travaux de réhabilitations achevés, une journée riche en évènements sportifs eut lieu : rencontre féminine St Herblain OC /Universitaires Nantaises, rencontre ex-canaris/champion de France UEFA 2008, ¼ de finale Coupe UEFA des régions Atlantique-Maine, hommage et inauguration de l’espace Oscar Muller. Aujourd’hui, c’est l’équipe réserve du FC Nantes qui occupe le stade.

 

Le stade Marcel Saupin en juin 2008

 

Léo Pozzi

 

Crédits photos :

Bannière : Les couleurs du FC Nantes : Touche (1) par Céline Aussourd sur Flickr

Photo : Le stade Marcel Saupin en 2008 : Démolition de Marcel Saupin par Oletourn sur Flickr

Du mot-clé au nuage de mots

Posted on décembre 12th, 2012

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Deuxième étape pour les trois jeunes dans la découverte des Dervallières : l’actualité du quartier. Nous les lançons dans des recherches sur internet pour dénicher les articles récents sur le quartier. Mot-clé : Dervallières. Les jeunes lisent les articles, sélectionnent les plus pertinents. Quels sont les mots qui reviennent le plus ? Réponse dans un wordcloud.

Après avoir découvert virtuellement l’apparence du quartier dans lequel ils viennent en ateliers chaque semaine, c’est par le biais d’articles d’actualités qu’ils vont découvrir une autre facette des Dervallières. La fin de l’atelier approche. Une recherche rapide sur internet pour trouver les dernières actualités du quartier. 20 minutes, Ouest-France, Presse Océan, ils sélectionnent 4 articles. C’est à ce moment là que un outil de wordcloud intervient. Le wordcloud, ou nuage de mots, est une représentation visuelle de textes par occurrence de mots. Les jeunes importent donc dans le wordcloud les textes des différents articles sélectionnés. Une fois le texte importé, il ne reste plus qu’à choisir la forme, la police, les couleurs. On génère le wordcloud et voilà le résultat. Léo, Lucie et Jérémy apprécient le résultat : « On retrouve bien les thèmes des articles. Dervallières, Nantes, emplois apparaissent en gros ».

De la Fabrique Dervallières au centre-ville : exploration virtuelle

Posted on décembre 7th, 2012

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Toujours le 5 décembre. Toujours les mêmes jeunes : Lucie, Jérémy et Léo. Mais on change d’activité. Après une découverte les uns des autres après une séance interview vidéo, ils partent à l’assaut des Dervallières et de Nantes via Google Street View.

Léo et Jérémy nous rejoignant au cours de ces ateliers, ils n’ont pas encore eu l’occasion de découvrir le quartier. Malheureusement, Léo, le sportif du groupe, a une jambe dans le plâtre et nous ne pouvons pas aller gambader dans le quartier. Qu’à cela ne tienne ! Si nous ne pouvons pas aller dans le quartier, c’est le quartier qui viendra à nous. Grâce à internet, nous allons pouvoir explorer le quartier depuis le bureau de Fragil. Deux découvertes donc pour eux : l’outil Google Street View et les Dervallières. Lucie, elle, avait déjà découvert le quartier pendant notre atelier « Un quartier en couleurs » quelques semaines auparavant. Parfait. C’est elle qui fera découvrir virtuellement le quartier à Jérémy et Léo. Avec un point de départ à la Fabrique Dervallières, Lucie retrace parfaitement le parcours que nous avions suivi lors de l’atelier photo, tout en alimentant son récit d’anecdotes : « C’est là où il y avait le mur de tags ! », « C’est de cet immeuble qu’une pizza a été jetée par la fenêtre ! On a failli se la prendre dans la tête quand on prenait des photos… » De la Fabrique jusqu’à la place des Dervallières, Lucie fait découvrir aux deux garçons quelques lieux clés du quartier. Puis, c’est à Léo de s’accaparer cet outil. Il « en avait déjà entendu parler mais ne l’avait jamais utilisé », et c’est avec enthousiasme et curiosité qu’il entame une exploration virtuelle de la ville de Nantes. Originaire de Normandie, et habitant depuis peu à Bouguenais, le repère de Léo est le centre-ville de Nantes. C’est donc là qu’il veut se rendre. Depuis la place des Dervallières, et à l’aide de la carte Google Maps qui occupe la moitié basse de l’écran, Léo arpente les rues de Nantes. Après s’être égaré plusieurs fois, c’est avec fierté qu’il arrive enfin à « Commerce ». Les lignes de tram, les Galeries Lafayette, la Fnac, Léo a retrouvé ses repères.

Rencontres face à la caméra

Posted on décembre 6th, 2012

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Mercredi 5 décembre. Après une petite pause, nous reprenons les ateliers. Cette semaine, Lucie est de retour, et nous accueillons deux nouveaux venus sur le projet : Léo et Jérémy. L’occasion d’allier technique d’interview et vidéo pour faciliter l’échange entre les jeunes.

Photo, vidéo. L’image est un média qui séduit les jeunes. C’est dans cette optique que Fragil s’est récemment en matériel vidéo. La caméra Flip est arrivée en ateliers Centre-Vie(s). Flip ? C’est une caméra de poche : la taille d’un smartphone et très facile d’utilisation, cette mini-caméra est vraiment faite pour être trimballée partout et dégainée à tout moment. Pendant cet atelier, les journalistes en herbe de Fragil la découvre. Les jeunes ne se connaissent pas encore, nous leur proposons donc un exercice sur l’interview. A chacun de préparer quelques questions à poser aux autres, puis de passer devant la caméra. Pour la préparation des questions, les jeunes se lancent sans problème : « Quels sont tes hobbies ? », « Où vas-tu régulièrement à Nantes », etc. Puis, on passe à la vidéo : « Je préfère être derrière la caméra qu’en face d’elle… » Mais ils jouent le jeu des questions/réponses, et finissent même par en rire. Une première amorce de la pratique de la vidéo et de la technique de l’interview pour ces jeunes, à approfondir lors de prochains ateliers.

 

Centre-Vie(s) sur les ondes de Jet FM

Posted on novembre 15th, 2012

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Cette semaine, l’équipe de Fragil s’est rendu dans les studios JET FM 91.2, radio associative diffusée dans le département Loire-Atlantique, et sur internet. Magali Grollier y anime l’émission Ressources Urbaines, consacrée aux quartiers populaires, ainsi qu’à leurs acteurs, leurs initiatives, leurs enjeux. Elle accueillait Fragil lors d’une interview pour une émission consacrée au projet Centre-Vie(s), diffusée le 14 novembre à 17h. Bonne écoute !

 

 

Ecouter le podcast de l’émission Ressources Urbaines consacrée au projet Centre-Vie(s)

 

 

Crédit photo : old radio par Rafael Kage sur Flickr. CC.

Un quartier haut en couleur #1

Posted on novembre 9th, 2012

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Trois couleurs primaires : cyan, jaune, magenta. Trois journalistes en herbe : Clara, Noémie, Lucie. Un atelier à Fragil : initiation au réflex numérique et exploration du quartier chacune à la recherche de sa couleur.

 

Les ateliers Centre-Vie(s) continuent à la Fabrique Dervallières. Mercredi dernier, c’était atelier photo à Fragil : trois jeunes filles, trois profils différents, mais un intérêt commun pour le journalisme. Clara ne se pose pas de question sur son orientation, c’est le chemin du journalisme qu’elle suivra. Lucie est captivée par la photo, pas de doute sur son avenir, elle veut en faire son métier. Pour Noémie, l’objectif est de mêler ses deux passions : la mode et le journalisme.

 

Exposition, sensibilité, ouverture, vitesse. Nous abordons les bases de la photo, sans nous attarder sur la théorie, pour rapidement passer à la pratique. Réflex en main, c’est à travers une exploration du quartier que le groupe de jeunes journalistes va s’essayer à la prise de vue. A chaque participante correspond une couleur primaire à illustrer tout au long de notre parcours dans le quartier. Magenta pour Lucie, cyan pour Noémie et jaune pour Clara. C’est parti pour deux heures de balade colorée dans les Derv’.

 

On cherche, on tourne autour du sujet, on expérimente entre cadrages et réglages, et clic ! On immortalise les couleurs du quartier : du mobilier urbain à la nature environnante, en passant par les déchets semés par les habitants, rien n’échappe à l’oeil affuté de ces apprenties photographes. Découverte des prises de vue du groupe avec un pantone des couleurs traquées dans le quartier.

 

Après la prise vue, c’est la retouche que Clara, Noémie et Lucie découvriront lors du prochain atelier. Au programme : luminosité, contraste, recadrage. Enfin, grâce à un outil de cartographie, elles pourront représenter l’itinéraire de chaque couleur dans le quartier.