Dans la salle de slams

Dans le cadre des ateliers journalisme et slam au lycée Nicolas Appert d’Orvault (44), neuf élèves – cinq filles et quatre garçons de 15 à 16 ans – ont choisi l’écriture créative. Plongée, lors d’une séance, un mardi matin de décembre.

Une slameuse © Louise Robillard

INTERVIEW : JULIETTE GABORY, AZENOR MENTEC ET LOUISE ROBILLARD, PHOTO : LOUISE ROBILLARD.

Les thèmes sont très variés : le jugement, les préjugés des Africains sur les Européens et inversement, les inégalités entre les deux continents, le gaspillage (alimentaire), l’armée, la violence et le racisme. À la baguette de cet atelier slam, Mamat – de son vrai nom Mathieu Deroff -, intervenant et slameur professionnel. Les apprentis slameurs sont détendus quand il s’agit d’expliquer leurs choix et ressentis, moins quand il s’entraient et déclament leurs textes devant le groupe. Inès nous confie : « j’ai beaucoup été jugé et le jugement peut détruire une personne », d’où la thématique du regard des autres pour son texte. Tous évoquent une difficulté à écrire en particulier »pour les alexandrins et pour les rimes » (Morgane). « L’inspiration n’est pas toujours là et ce n’est pas toujours facile à écrire », complète Inès. Pour Louis, c’est sa deuxième année, et il préfère toujours le slam : « je n’avais pas envie de faire du journalisme ». Tout comme Kévin qui aime ces deux heures du mardi matin : « je connaissais déjà et j’aime bien’‘. Il s’agit donc d’un choix personnel, guidé par ses envies ou son aisance comme le confie Sofiane : « je préfère le slam car je me sens plus à l’aise que dans le journalisme. » Mais la découverte est aussi attrayante : « je l’ai choisi pour connaître [cette discipline]. » Ultime étape, prestation de tous les élèves aux portes ouvertes du lycée Nicolas Appert, le 28 février 2015.

INTERVIEW : JULIETTE GABORY, AZENOR MENTEC ET LOUISE ROBILLARD, PHOTO : LOUISE ROBILLARD.

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